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PINT OF SCIENCE

Writer's picture: Christian Jacot-DescombesChristian Jacot-Descombes

Updated: Aug 11, 2020

Comme son nom l'indique, c'est une idée britannique: mettre un peu de science dans les pubs (bars), histoire aussi de parler d'autre chose que de la probable victoire des Bruins en finale de la Stanley Cup





Pint of Science est un festival scientifique mondial et annuel qui a lieu chaque année au mois de mai et qui réunit des chercheurs dans un pub ou un bar local pour présenter au public les derniers événements du monde de la science.

Le thème de cette édition :


Spotlight on the Brain: Myths, Measurements & Mysteries: un retour à mes premières amours: le cerveau que j'ai un peu étudié dans le département de Neuropsychologie du Prof. Gil Assal, médecin, homme de science et de lettres devenu un ami très cher.

Il faut dire que le cerveau est partout ici. On en croise de très volumineux à chaque coin de rue. Et les instituts de recherche sont nombreux. Le Mc Govern Institute est notre autre voisin avec le Broad Institute (cancer) et le MIT.

Il publie de sympathiques cartes postales :



Là, c'est à propos de l'hippocampe, structure cérébrale qui joue un rôle très important dans la mémoire.




Ou encore : le fascicule arqué relie les aires de Broca et de Wernicke, impliquées dans le langage (production de la parole pour la 1ere et compréhension du langage pour la seconde, notamment) . D'après les chercheurs du McGovern, la taille de cette structure joue un rôle dans le risque de dyslexie chez l'enfant.

Mais ces chercheurs du McGovern Institute du MIT étaient là pour partager leurs recherches :






LOU BEAULIEU-LAROCHE Doctorant, Sciences du cerveau et de la cognition, MIT "En quoi les cellules du cerveau humain sont-elles spéciales ?"

Un chercheur assez atypique : beau gosse de type body builder avec un côté Mc Gyver : comme il n'y a pas de slides dans les sessions de Pint of science, il a tatoué un exemplaire du neurone sur lequel il travaille sur son bras musclé. Triomphe assuré auprès de l'audience féminine. Pour prouver le côté unique des nos neurones humains, ses recherches portent sur des neurones vivants : il les prélève sur des humains épileptiques qui se font opérer et réséquer de petites quantités de neurone. Il les récupère pendant l'opération et file en vitesse dans son labo ... sans avouer au chauffeur UBER la nature de ce qu'il transporte... RACHEL ROMEO Postdoc Fellow, Boston Children's Hospital et MIT "Comment les différences dans nos expériences de la petite enfance changent-elles le développement de notre cerveau ?"

Les Américains restent fondamentalement assez béhavioristes : je donne un input à la boîte noire et j'observe l'output. A partir de quoi, j'infère le fonctionnement de la boîte noire. Ce qui a changé, c'est la manière de mesurer l'output. On fait ça à l'IRM maintenant. Mais les résultats sont les mêmes. Sans surprise, un environnement riche et stimulant pendant l'enfance est toujours plus profitable au développement de l'encéphale. KRISTINA KITKO Associé postdoctoral, Arts et sciences médiatiques, MIT "À quoi cela sert-il ? Ce que nous pouvons (et ne pouvons pas) apprendre sur la maladie en développant de nouvelles méthodes pour étudier les systèmes modèles".

Compliqué. BEN BARTELLE Chercheur scientifique, Génie neurobiologique, MIT "IRMf moléculaire : Créer les moyens de voir l'invisible".

J'ai suivi les 3 premières minutes puis je me suis perdu dans les couches d'abstraction.


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Travelmuch - Christian Jacot-Descombes - Voyages et opinions, 2020
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